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Platine & palladium



Platine & palladium traditionnel

La méthode la plus connue consiste à sensibiliser la surface d'un papier de notre choix, de type chiffon ou aquarelle ou autre mais impérativement non acide. Ce papier sera normalement d'une certaine épaisseur i.e. d'un bon gabarit, avec de la "tenue" pour bien recevoir et capter les sels de platine & palladium. Je dépose mon négatif numérique sur la feuille de papier, place l'ensemble dans une table à succion pour assurer un contact parfait et expose le tout sous une lumière à rayons ultraviolets. Il est aussi possible d'utiliser la lumière du soleil comme le fit William Willis, l'inventeur de ce procédé en 1873.


Platine & palladium et feuille d'or

Une variante de la méthode traditionnelle consiste à sensibiliser un papier calque spécifique. J'y appose mon négatif, par contact toujours, pour ensuite traiter cet ensemble avec grande minutie car le papier calque devient très fragile lorsque mouillé par le révélateur et les nettoyants nécessaires. Après le séchage de la photographie sur le papier calque, j'applique délicatement de la feuille d'or au verso pour ensuite vaporiser deux couches de vernis non acide de chaque côté de l'oeuvre.


Platine & palladium sur pigments de couleur

Au départ de ce long procédé, il faut créer l'image dans Photoshop et en faire deux sorties en registre parfait: une impression couleur sur papier et un négatif noir & blanc numérique. Nous avons donc ici une juxtaposition de deux techniques, soit couleur et platine, de la même image. Lorsque bien réussi, ce chevauchement du platine & palladium sur des pigments couleur crée une image à la texture évanescente, légèrement vaporeuse, aux contours quelque peu imprécis qui s'apparente au "sfumato" de Léonardo da Vinci. Un velours photographique.


2023
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